L’audiovisuel public est une des priorité de l’année du gouvernement. Qualifié notamment de « honte de la République » par le président Macron. Les directions sont toutes mises à mal, les unes après les autres.

Le cas Radio France

Mathieu Gallet © RF/Ch. Abramowitz

C’est par les radios publiques que le bal a été ouvert. Son directeur Mathieu Gallet étant inquiété (et condamné) dans une affaire de favoritisme du temps où il dirigeait l’INA. Le 30 janvier dernier, le CSA a tranché (sa tête doit tomber) il lui est retiré ses fonctions à la direction de Radio France. Le 1er mars prochain Jean-Luc Vergne remplacera Mathieu Gallet en attendant son successeur. Mathieu Gallet pour l’affaire est condamné à 1 an de prison avec sursis et 20.000€ d’amende.

La nullité frappe France Médias Monde

France Médias Monde (France 24, TV5 Monde, RFI…) autre entité publique s’est également vu privé de direction il y a quelques jours seulement. En effet, Marie-Christine Saragosse, n’a pas transmis sa déclaration de patrimoine à la Haute Autorité. Une méconnaissance de la loi lui est reprochée. Et du coup, toutes les décisions actées par Marie-Christine Saragosse (depuis octobre 2017) sont frappées d’une nullité par rétroactivité. Francis Huss se voit assurer l’intérim.

Le CSA fragile

© Fabien de Chavannes/CSA.

Et alors que le débat bat son plein sur le (re)nouveau du service public, on apprend que c’est au tour du CSA de se voir privé de dirigeant. Olivier Schramek est « indisponible plusieurs semaines pour raisons de santé ». Cela tombe plutôt mal. Des nominations de nouveaux patrons au sein de l’audiovisuel public doit se faire en avril.

France Télévisions en danger ?

Malédiction ou pas… Du côté de France Télévisions, cela est très tendu pour Delphine Ernotte. L’ambiance y serait électrique une motion de défiance est en cours, on lui reproche ses méthodes. De plus, le Canard Enchaîné a également fait savoir qu’une plainte de 2 syndicats qui soupçonnent l’influence autour de son arrivée au sein de l’audiovisuel public exercée par un certain Olivier Schramek…