Ce lundi soir, RTL9 déroule le tapis rouge à la Faucheuse avec une soirée spéciale « Destination finale », à quelques jours de la sortie très attendue de Destination finale : Bloodlines, en salles ce mercredi. À partir de 20h55, la chaîne ressuscite le tout premier volet culte de la saga, suivi du cinquième opus, offrant aux fans un double rendez-vous avec le destin… et l’horreur. Ce programme explosif, déconseillé aux âmes sensibles, s’impose comme un avant-goût idéal pour tous ceux qui comptent se précipiter au cinéma cette semaine pour découvrir le nouvel épisode de la franchise. En attendant, ce marathon mortel nous replonge dans l’univers impitoyable où chaque seconde compte et où l’évitement de la mort n’est que temporaire.
Retour aux origines d’une malédiction devenue culte
À 20h55, c’est un classique de l’an 2000 qui s’invite sur RTL9 : le tout premier Destination finale, réalisé par James Wong. Le film nous propulse aux côtés d’Alex, un adolescent qui, à la veille d’un voyage scolaire à Paris, a la vision d’une explosion d’avion. Pris de panique, il parvient à faire sortir quelques camarades du vol, qui explose bel et bien quelques minutes plus tard. Ce geste héroïque se transforme vite en malédiction, car la Mort, frustrée, entreprend de récupérer ce qui lui revient. Ce pitch, aussi simple qu’efficace, est devenu la signature d’une saga qui joue avec les nerfs des spectateurs grâce à un savant mélange de tension, d’effets gores et de fatalisme absolu. La première scène, choc pour l’époque, a marqué toute une génération et installe dès le départ un principe glaçant : on ne peut pas tricher avec la Mort sans en payer le prix. La vision du jeune Alex n’est que le début d’une course contre la montre, où les accidents les plus anodins deviennent des pièges mortels redoutablement mis en scène.
Un retour aux sources… par la fin : Destination finale 5
Après un premier frisson, place à un volet plus récent de la saga, Destination finale 5, diffusé à 22h40. Réalisé par Steven Quale, ce cinquième épisode, bien que chronologiquement le dernier, cache un twist scénaristique habile qui le rattache directement au tout premier film. Cette fois, le jeune Sam, pris de panique sur un pont suspendu en pleine activité ouvrière, a une vision d’effondrement imminent. Grâce à cette prémonition, il parvient à sauver un petit groupe de collègues, dont sa compagne Molly. Une fois encore, la Mort n’apprécie pas d’être dupée et se met en chasse, rattrapant un à un les rescapés. Si l’on pouvait croire que la formule s’essouffle, Destination finale 5 redouble d’ingéniosité dans ses mises à mort et exploite à merveille les effets spéciaux modernes pour livrer des scènes à couper le souffle. Le pont suspendu qui s’effondre est une séquence d’ouverture spectaculaire, aussi impressionnante que glaçante. Plus sombre, plus violent, ce film signe aussi un retour aux bases de la franchise, avec une révélation finale qui réconcilie les fans de la première heure.
La mécanique du destin, toujours aussi implacable
Ce qui fait la force des Destination finale, c’est cette idée que la mort est un engrenage parfait, une mécanique impitoyable qui ne laisse aucune place au hasard. Que ce soit par le feu, l’eau, le métal ou les objets du quotidien, chaque séquence est conçue comme un piège. La mise en scène, qui joue avec la patience et la paranoïa du spectateur, repousse les limites du suspense : chaque plan devient une promesse de drame. Ce double programme sur RTL9, en replaçant le premier et le cinquième opus côte à côte, permet d’apprécier l’évolution esthétique et narrative de la saga. Des effets pratiques old school de 2000 à la virtuosité visuelle de 2011, c’est aussi un panorama de l’horreur moderne qui s’offre à nous. Et à l’aube de Bloodlines, ce retour aux fondamentaux donne encore plus de relief à l’attente du nouvel épisode, qui promet de renouer avec le destin… une fois encore.