Ce lundi soir, la chaîne Chérie 25 continue de nous entraîner dans les arcanes du crime au féminin avec une nouvelle salve d’épisodes de Snapped : les femmes tueuses, cette série documentaire qui fascine autant qu’elle dérange. À 21h05, deux affaires captivantes seront mises à l’honneur : celle de Jerrie Lynn Acklin, disparue mystérieusement en Arkansas, et celle de Christine Roush, retrouvée morte dans un parc après des retrouvailles familiales dramatiques. Deux histoires où la douceur maternelle se confronte aux ténèbres du crime, deux cas où les apparences s’effondrent sous le poids de secrets inavouables.
Une disparition inquiétante dans l’Arkansas : l’énigme Jerrie Lynn Acklin
Batesville, petite ville tranquille d’Arkansas, voit soudain son calme brisé par une disparition incompréhensible : celle de Jerrie Lynn Acklin, mère de cinq enfants, pilier de sa communauté, et figure sans histoire. Cette femme sans ennemi, toujours prête à aider ses proches comme ses voisins, semble s’être volatilisée sans laisser de traces. Très vite, l’entourage craint le pire : la piste de la fugue est écartée, tout comme celle de l’accident. Les enquêteurs se retrouvent face à un cas complexe, où l’absence de mobile, de témoin ou de scène de crime rend l’enquête quasi impossible à démarrer. Ce n’est que lorsqu’ils creusent dans l’intimité de Jerrie Lynn qu’émergent les premières failles d’un tableau en apparence parfait. Les secrets de famille, les relations tendues et les soupçons s’accumulent. Qui aurait pu vouloir du mal à cette femme tant aimée ? L’épisode dévoile progressivement une vérité bien moins lisse que les premières apparences ne le laissaient supposer.
Meurtre dans un parc : le destin brisé de Christine Roush
La seconde affaire de la soirée nous transporte dans une autre région des États-Unis, mais la violence reste la même. Christine Roush, mère de famille séparée de sa fille depuis plus de vingt ans, vient tout juste de renouer contact avec elle. Ce qui devait marquer le début d’une réconciliation et d’une nouvelle vie vire brutalement au drame. Christine est retrouvée morte, le corps atrocement mutilé, abandonné dans un parc public. Ce meurtre aussi brutal qu’absurde choque la communauté. Les enquêteurs, désemparés, s’interrogent : s’agit-il d’un acte de pur hasard ou d’un crime aux motivations plus intimes ? Très vite, la relation nouvellement retrouvée entre la mère et sa fille attire l’attention. À mesure que l’épisode déroule son récit, on découvre une histoire familiale tourmentée, faite de douleurs anciennes, de silences coupables et de frustrations accumulées. Ce portrait d’un lien mère-fille complexe soulève des questions troublantes sur ce qui peut pousser un membre de la famille à franchir l’irréparable.
Les dessous du crime au féminin : quand la violence prend un autre visage
La force de Snapped : les femmes tueuses réside dans sa capacité à décortiquer les crimes commis par des femmes sans tomber dans le sensationnalisme gratuit. Chaque épisode agit comme une dissection minutieuse d’une situation tragique, où les rôles de victime et de coupable s’entremêlent parfois jusqu’à l’ambiguïté. Ce soir encore, les deux récits présentés confrontent le téléspectateur à des figures maternelles loin des clichés. Car derrière chaque crime présenté, il y a un contexte, un engrenage de tensions, de frustrations et parfois de désespoir. Si les raisons qui mènent à l’acte sont souvent différentes de celles observées dans les crimes masculins, la violence, elle, reste implacable. Ces histoires nous rappellent que le mal peut surgir là où l’on s’y attend le moins, au cœur même de ce qui est censé nous protéger : la famille.