Durrenbach, petite commune du Bas-Rhin aux allures tranquilles, a été le théâtre d’un crime glaçant qui a bouleversé tout un territoire. Ce dimanche à 21h10, Faites entrer l’accusé consacre un épisode inédit à l’ »Affaire Arth – Crime sans visage », un dossier qui a choqué bien au-delà des frontières de l’Alsace. La victime, Béatrice Bowé, affectueusement surnommée « Mamie foot » pour son soutien inconditionnel au club local, a été retrouvée morte le 6 avril 2017, atrocement mutilée, le visage littéralement scalpé. Une scène de crime digne d’un film d’horreur, qui a tout de suite interrogé les enquêteurs : s’agissait-il de l’œuvre d’un tueur en série ? D’un règlement de comptes ? Ou d’un drame intime qui aurait dégénéré dans la violence la plus extrême ? Face à l’atrocité du geste, la piste d’une signature criminelle hors norme est d’abord envisagée, avant que les soupçons ne se concentrent sur une figure de l’entourage familial.

Une belle-fille sous haute tension et des rancœurs familiales profondes

Au cœur de l’affaire, Aline Arth, belle-fille de la victime, devient rapidement le centre des investigations. Cette coiffeuse de village, discrète en apparence mais en conflit latent avec sa belle-mère, aurait-elle été poussée à commettre l’irréparable ? Le mobile semble se dessiner autour d’un climat familial toxique. Aline supportait difficilement l’emprise de Béatrice Bowé sur son compagnon Jean, un fils trentenaire qui vivait toujours sous le toit maternel, et obéissait au moindre souhait de cette mère possessive. Entre jalousie, frustrations personnelles et rancune familiale, les enquêteurs dépeignent peu à peu le portrait d’une femme aux failles béantes, enfermée dans un quotidien où l’ombre de la belle-mère devenait omniprésente. Le geste de violence extrême — utiliser des ciseaux pour effacer symboliquement un visage — prend alors un sens glaçant. Et pourtant, malgré deux condamnations en cour d’assises, Aline Arth n’a jamais reconnu les faits, persistant à nier toute implication.

Un procès hors norme et des zones d’ombre persistantes

Le traitement judiciaire de l’affaire ne fait qu’ajouter à son caractère hors norme. Condamnée à 18 ans de réclusion criminelle en 2020, Aline Arth voit sa peine alourdie à 20 ans en appel par la Cour d’Assises du Haut-Rhin. Et pourtant, ni les aveux ni les preuves irréfutables ne viendront clore définitivement le débat. L’épisode de Faites entrer l’accusé, présenté par Christophe Delay et Dominique Rizet, revient en détail sur les étapes de cette enquête aussi retorse qu’horrifiante. Entre témoignages accablants, zones d’ombre persistantes et éléments troublants, cette affaire a tout d’un scénario digne d’une série américaine… sauf qu’elle est bien réelle. Le crime de Durrenbach s’impose ainsi comme l’un des faits divers les plus marquants des dernières années, tant par sa brutalité que par les questions qu’il continue de soulever sur la mécanique familiale, la jalousie et la solitude. Un épisode à ne pas manquer, disponible également depuis 6h en streaming sur RMC BFM Play.

Ce qu'il faut retenir

Le nouveau numéro de Faites entrer l’accusé plonge au cœur d’un crime particulièrement barbare : le meurtre de Béatrice Bowé, surnommée « Mamie foot », scalpée en plein petit-déjeuner dans un petit village alsacien. Si la mutilation du visage évoque l’œuvre d’un tueur en série, l’enquête va mener les forces de l’ordre vers un drame intime, celui d’une belle-fille rongée par la frustration et l’amertume. Aline Arth, condamnée en première instance puis en appel, clame toujours son innocence, laissant planer le doute sur un crime d’une violence inédite. À travers cet épisode, RMC Découverte met en lumière une affaire aussi dérangeante que fascinante, entre tensions familiales et déni de culpabilité.