Quand le rêve tourne au cauchemar. Cauchemar à Dubaï, la nouvelle série documentaire diffusée à partir de 21h sur PLANÈTE+CRIME, dévoile l’incroyable descente aux enfers de trois touristes britanniques. Karl Williams, Grant Cameron et Suneet Jeerh, partis pour des vacances idylliques aux Émirats arabes unis, se retrouvent soudainement pris au piège dans un système judiciaire implacable. Accusés de possession de « spice », un cannabis synthétique, ils clament leur innocence tout en endurant des mois de détention arbitraire. Une plongée oppressante dans l’univers carcéral de Dubaï, où la torture, les pressions psychologiques et la peur régnent en maîtres.

Une arrestation brutale aux allures de guet-apens

Tout commence en 2012, lorsque Karl, Grant et Suneet posent leurs valises à Dubaï pour profiter du soleil et du luxe. Mais très vite, leur voyage vire au cauchemar. Les trois amis sont arrêtés par la police locale et accusés de détenir du « spice », une drogue de synthèse interdite aux Émirats. Clamant leur innocence, ils sont pourtant embarqués dans un engrenage judiciaire terrifiant. Selon leurs témoignages, ils sont soumis à des électrochocs et à des interrogatoires sous la menace d’armes à feu. Pendant sept mois, ils sont maintenus en détention sans procès, dans des conditions effroyables. Cauchemar à Dubaï retrace avec minutie ces événements glaçants à travers des images d’archives, des reconstitutions et des témoignages exclusifs.

Une plongée dans l’horreur du système judiciaire dubaïote

Au fil des épisodes, la série dévoile la complexité du système judiciaire émirati, souvent opaque et arbitraire. Contrairement aux standards occidentaux, la justice à Dubaï repose sur des lois très strictes, où la présomption d’innocence n’est pas acquise et où les droits de la défense sont limités. Les trois jeunes hommes, livrés à eux-mêmes, se heurtent à des juges impassibles et à des procédures longues et impitoyables. Leur seule issue : le soutien de leurs familles et la mobilisation d’ONG qui dénoncent des détentions abusives et des conditions inhumaines. Cauchemar à Dubaï révèle ainsi les failles d’un pays à la réputation glamour mais dont la justice peut broyer des vies sans préavis.

Un récit poignant et une alerte pour les voyageurs

Au-delà de son aspect documentaire, Cauchemar à Dubaï se veut également un avertissement pour les touristes insouciants qui sous-estiment les lois strictes des Émirats. Parfois, il suffit d’une accusation, d’une dénonciation ou d’une suspicion pour que la police dubaïote intervienne avec une violence inouïe. Le témoignage des trois Britanniques met en lumière l’angoisse et la détresse de ceux qui se retrouvent coincés dans un pays étranger, sans repères ni aides réelles. La série, rythmée par un montage tendu et des interviews poignantes, immerge le spectateur dans un récit digne d’un thriller, mais terriblement réel.

Ce qu'il faut retenir

Cauchemar à Dubaï est une série documentaire saisissante qui dépeint la tragédie de trois jeunes touristes britanniques confrontés à l’impitoyable machine judiciaire des Émirats. Accusés de possession de drogue, ils subissent tortures, pressions et détention prolongée, dans un pays où la justice ne laisse aucune place à l’erreur. Un récit édifiant et une piqûre de rappel pour tous les voyageurs tentés par l’exotisme dubaïote.

Cauchemar à Dubaï

Série documentaire de Alexander Irvine-Cox (2024)

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Dimanche 23 mars

21H