Ce mercredi soir à 21h10 sur RMC Découverte, Top Gear France signe un épisode pas comme les autres : le quatrième de cette nouvelle saison marque une escale haute en couleur outre-Manche. Le prétexte ? Une envie de prouver que la version française n’a rien à envier à l’original britannique. La mission est audacieuse, et le ton est donné dès les premières minutes : nos trois animateurs – toujours aussi survoltés – embarquent direction l’Angleterre, accompagnés de Paul Taylor, humoriste franco-britannique à l’accent aussi acéré que son humour. À travers une série de défis où se mêlent clichés sur les Anglais et passion sincère pour l’automobile, ce road trip devient un prétexte parfait pour livrer un épisode dense, décalé et techniquement bluffant. De la Rolls Royce à la Mini Cooper en passant par des engins aussi improbables qu’attachants, Top Gear France s’amuse à plonger dans le grand bain de la tradition britannique, avec la légèreté qu’on lui connaît, mais aussi un certain panache visuel.
Des invités de marque et un Car Rugby à la testostérone
Parmi les séquences les plus attendues, le fameux Car Rugby fait son retour, et pas qu’à moitié. Véritable tradition dans l’univers Top Gear, cette version motorisée du sport de gentlemen offre ici un spectacle à la hauteur de ses ambitions. Sur le terrain : une équipe menée par nos animateurs face à des invités aussi éclectiques qu’emblématiques. On retrouve notamment Antoine de Scoot2Street, Étienne Moustache, Baptiste des Pilotes du Dimanche, et l’inimitable Christian Califano, ancien international de rugby. Les carrosseries s’entrechoquent, les stratégies volent en éclats, et le fair-play… reste très relatif. Si l’humour est omniprésent, l’intensité ne faiblit pas et le montage nerveux donne à cette séquence des allures de court-métrage d’action. Plus loin, l’émission s’offre un moment aussi british qu’absurde avec une relecture de la chasse à courre, sauce Top Gear : ici, les chiens de chasse sont remplacés par des moteurs, et les gentlemen par des pilotes déguisés en aristocrates survoltés. Un moment à la fois esthétique et délirant, où l’Angleterre stéréotypée rencontre l’esprit potache français.
Duel d’élégance, karting sauvage et guest surprise
Mais le point d’orgue de cet épisode “spécial Albion” reste sans conteste le face-à-face entre Franck et Tomer Sisley. Deux voitures iconiques : l’Aston Martin DBS contre la dernière Vanquish. Deux styles, deux égos, deux manières de dompter l’élégance mécanique. Si Franck, affublé d’un costume trop petit et d’un accent de faux espion, s’imagine en James Bond de banlieue, Tomer Sisley incarne, lui, un Largo Winch tout droit sorti d’un spot publicitaire. Le résultat : une séquence digne d’un blockbuster, où la mise en scène frôle la parodie mais avec un savoir-faire incontestable. Enfin, pour conclure cette escapade britannique, direction une piste de karting où nos animateurs retrouvent Fred Testot. Mais pas question ici de vitesse pure : la course se fait au volant de voitures sans permis, type Citroën Ami ou Fiat Topolino. L’occasion pour chacun de lâcher totalement les freins – au sens figuré, heureusement – dans une séquence où tous les coups sont permis. Délire assumé, mauvaise foi savamment dosée, et complicité évidente entre les participants : cette fin d’épisode résume parfaitement l’ADN de Top Gear France.