Ce jeudi à 21h, TVR diffuse « Trois semaines et un jour », un film documentaire poignant qui nous plonge dans l’intimité d’une famille d’accueil. Entre rires, larmes et résilience, cette œuvre raconte l’histoire de Yona, une jeune femme élevée par Maryvonne et son mari dans une petite commune bretonne. Un récit vibrant sur la force des liens du cœur, les épreuves de la vie et l’amour inconditionnel.

Une enfance portée par l’amour et un destin à réinventer

Yona avait à peine trois semaines lorsqu’elle a été confiée à Maryvonne, assistante familiale à Lanvénégen. Cette dernière, avec son mari, a élevé l’enfant comme la sienne, lui offrant stabilité et affection. Grandir dans une famille d’accueil, c’est aussi naviguer entre plusieurs repères. Yona a une maman, un papa biologique et ces figures parentales de cœur qu’elle surnomme affectueusement « Tata » et « Tonton ». Tout au long de son enfance et de son adolescence, elle jongle avec cette double appartenance, construisant son identité avec une maturité précoce et un humour piquant. Face à son père biologique, les échanges sont parfois vifs, marqués par une confrontation entre blessures passées et désir d’émancipation. Pourtant, Yona ne cesse d’avancer, portée par un amour qui dépasse les liens du sang.

L’épreuve de la maladie : un rôle qui s’inverse

Alors qu’elle est à l’aube de sa vie d’adulte, un coup du sort vient bouleverser son équilibre : Tonton tombe gravement malade. Celui qui a veillé sur elle depuis son plus jeune âge se retrouve soudain vulnérable, et c’est à son tour de prendre soin de lui. Une épreuve qui vient sceller l’indéfectible relation qui les unit. Yona, avec la même force et la même tendresse qu’il lui a inculquées, devient son pilier. Ce passage de relais, d’une génération à l’autre, met en lumière l’essence même de ce documentaire : la transmission. Entre la peur de perdre, l’envie de rendre et la volonté d’avancer, « Trois semaines et un jour » explore avec une sincérité déchirante ce qui fait une famille, bien au-delà des liens biologiques.

Ce qu'il faut retenir

« Trois semaines et un jour » est bien plus qu’un simple documentaire sur l’accueil familial. Il s’agit d’un témoignage puissant sur la force des relations humaines et la manière dont l’amour peut transcender les épreuves. À travers le regard vif et attachant de Yona, on découvre une jeunesse façonnée par la bienveillance et l’entraide, mais aussi un passage à l’âge adulte marqué par l’adversité et la résilience. Un film à la fois bouleversant et lumineux, qui laisse une empreinte durable.