Avec la sortie très attendue du deuxième épisode de la saison 2 de The Last of Us sur Max, les tensions montent d’un cran, la peur s’installe, et l’espoir vacille. Alors qu’une tempête violente se prépare au-dessus des montagnes du Wyoming, la communauté de Jackson, cette petite ville-refuge bien connue des fans de la série, entre en état d’alerte.

L’épisode, redoutablement efficace dans sa construction narrative, nous propulse dans un climat d’urgence et de chaos maîtrisé. La seconde partie de l’épisode est intense, nous sommes plongé dans l’ambiance oppressante d’une ville qui sent que le sol commence à trembler sous ses pieds. Mais rien ne prépare vraiment le public à ce qui va suivre : l’invasion des Infectés à Jackson, scène d’une intensité rare, où les pertes humaines pleuvent comme des gouttes de sang sur la neige.

Une attaque sanglante et des conséquences irréversibles

C’est une véritable épreuve émotionnelle que nous inflige cet épisode. Jackson, longtemps perçue comme une zone de sécurité relative, devient l’épicentre d’un drame sanglant. La série, fidèle à sa réputation, n’épargne aucun personnage, aucune illusion. L’assaut des Infectés est d’une sauvagerie glaciale, filmée avec une précision chirurgicale par une mise en scène tendue et un montage haletant. Les bruitages, les cris étouffés, les décisions prises dans l’urgence — chaque seconde est une claque.

C’est aussi un épisode de bascule. On y sent que The Last of Us change de ton, que la saison 2 entre dans une zone d’ombre encore plus marquée. De sont côté Joel mais aussi Ellie, pourtant au cœur de la série, sont ici confrontés à leur impuissance. Abby, quant à elle, suit une voie déjà toute tracée, dictée par une cause qui la dépasse et un passé qu’elle ne peut effacer. Tiraillée entre ses convictions et un besoin de justice viscéral. La série refuse de trancher entre le bien et le mal. Elle impose au spectateur de s’attacher à des personnages qui ne sont ni héros ni monstres, mais simplement humains, perdus dans un monde qui ne pardonne rien. Et c’est justement dans cette zone grise que The Last of Us brille le plus.

Certaines scènes clés de l’épisode ne sont volontairement pas évoquées dans cet article afin de préserver le suspense et l’impact émotionnel de leur découverte.