La série culte aux aventures aussi délirantes qu’existentiellement perturbantes fait son grand retour avec une huitième saison attendue de pied ferme. Diffusée à partir de ce lundi 26 mai sur la plateforme MAX, cette nouvelle salve d’épisodes promet encore plus de chaos cosmique, de satire acide et de théories loufoques. Les fans retrouveront leurs antihéros préférés, Rick et Morty, dans une série d’épisodes aux synopsis aussi absurdes qu’évocateurs : on parle de Matrix maison, de lapin humanoïde, de pillages interstellaires et de tentatives douteuses de reconstruire la Citadelle. Après la saison 7 qui avait divisé, cette nouvelle fournée réussira-t-elle à remettre tout le monde d’accord ?

Une saison 8 qui fait du neuf avec du connu : Rick, Morty… et tous leurs doubles

Ce qui frappe dès les premiers épisodes, c’est la volonté des scénaristes de renouer avec l’esprit original de la série, tout en poussant encore plus loin les limites de l’absurde et de la critique sociale. L’épisode d’ouverture nous plonge directement dans le chaos : Rick abandonne littéralement les enfants dans une simulation façon Matrix. Pas cool, broh. Et c’est exactement cette insouciance cruelle, cette irresponsabilité scientifique qui fait le charme tordu de la série. Mention spéciale à l’épisode 3, déjà culte, dans lequel nos deux héros tentent de faire le ménage dans l’espace avant de se retrouver pris au piège sur un astéroïde… peuplé d’autres Rick et Morty. Un énième clin d’œil à la mythologie de la Citadelle, mais traité ici avec une énergie renouvelée.

Entre pillages cryogéniques et dérives narcissiques, la série continue de repousser les limites

L’épisode 5 pousse encore plus loin l’univers de Rick et Morty en les propulsant dans un casse interstellaire à bord d’un vaisseau où tous les passagers sont en cryostase. Sauf que voilà : ce sont de très mauvais dormeurs. L’épisode se transforme alors en jeu de cache-cache sous tension, avec un humour noir digne des meilleurs épisodes de la série. Ce qui fascine dans cette saison 8, c’est cette capacité à continuer de surprendre, à se moquer du spectateur tout en lui offrant ce qu’il est venu chercher : du grand n’importe quoi brillamment orchestré. Rick, toujours plus cynique et mégalomane, est ici plus borderline que jamais. Morty, quant à lui, semble gagner en autonomie, bien que toujours pris dans le tourbillon démentiel de son grand-père. La série continue de se jouer de ses propres codes, entre autodérision et mise en abîme constante.

En résumé

La saison 8 de Rick et Morty ne révolutionne pas la formule, mais elle l’exploite avec une fraîcheur réjouissante. Entre retours de personnages cultes, absurdités métaphysiques et critiques sociales déguisées sous une tonne de blagues potaches, la série confirme qu’elle reste une des propositions les plus singulières de l’animation pour adultes. Disponible à raison d’un épisode par semaine sur la plateforme MAX, cette saison semble avoir trouvé un nouvel équilibre entre chaos narratif, créativité sans limite et narration resserrée. Les fans seront comblés, et les sceptiques pourraient bien être tentés de revenir.

Rick and Morty [S.08]

Série animée de Dan Harmon et Scott Marder (2025)

logo de la plateforme MAX

Disponible dès le

Lundi 26 mai