Mardi soir, à 21h, TV5MONDE FBSM a secoué ses téléspectateurs avec la diffusion de « Parents à perpétuité », un téléfilm poignant et dérangeant. Porté par un casting exceptionnel, avec Natacha Lindinger et Éric Caravaca en tête, ce drame explore les abysses de la culpabilité parentale face à l’inconcevable. Inspiré de l’affaire Agnès Marin, ce récit nous plonge dans la spirale infernale d’une famille confrontée à l’impensable : l’accusation de viol pesant sur leur fils de 17 ans, Guillaume.

Le déni, l’aveu et la descente aux enfers : quand l’amour parental vacille

Guillaume, incarné avec une intensité bouleversante par Jules Houplain, se mure d’abord dans le silence. Puis, l’impensable se produit : il avoue. Pour Éric et Laurence, c’est le début d’un cauchemar éveillé. Comment concilier l’amour inconditionnel pour leur enfant et la condamnation d’un acte odieux ? Le réalisateur, avec une justesse remarquable, nous fait vivre chaque étape de leur calvaire. Les scènes de confrontations, les silences pesants, les regards chargés de douleur… Tout est là pour nous faire ressentir l’insoutenable tension qui règne au sein de cette famille. Naidra Ayadi, dans le rôle de Guedj, apporte une dimension supplémentaire à l’histoire, en incarnant la voix de la justice et de la raison.

Entre fiction et réalité : quand l’affaire Agnès Marin ressurgit

« Parents à perpétuité » n’est pas une simple fiction. Il s’agit d’une adaptation libre du meurtre d’Agnès Marin, survenu près du collège Cévenol au Chambon-sur-Lignon. Le téléfilm s’empare de ce fait divers tragique pour explorer les thèmes universels de la responsabilité parentale, du déni et de la reconstruction. La performance des acteurs, tout en nuances, nous plonge au cœur de cette histoire bouleversante. On ressort de ce téléfilm avec un sentiment de malaise, mais aussi avec une réflexion profonde sur la nature humaine et les limites de l’amour parental.

Mardi 25 mars

21H