
Un duo contraint et des tensions familiales
Le capitaine Laetitia Alfonsi, interprétée par Elsa Lunghini, est désignée pour résoudre l’affaire. Mais la découverte d’un secret bouleverse tout : la victime est son père biologique. Ce drame familial s’épaissit lorsque Thibault Ménard (Clément Manuel), le fils légitime et demi-frère de Laetitia, entre en scène. Arrogant et méfiant, il menace de révéler leur lien de parenté. Malgré les rancunes, les deux sont contraints de collaborer pour élucider l’affaire.
Un second meurtre sous l’égide des Fables
Alors qu’ils peinent à s’entendre, un deuxième meurtre vient intensifier la pression. Là encore, la mise en scène évoque une fable de La Fontaine, renforçant le caractère énigmatique du tueur. Ce crime pousse Laetitia et Thibault à dépasser leurs différends pour plonger au cœur des secrets du passé familial.
Un récit humain et littéraire
Entre rebondissements, tensions familiales et hommage aux Fables, Meurtres à Château-Thierry se démarque par sa richesse narrative. Elsa Lunghini livre une performance émouvante, tandis que Clément Manuel apporte une profondeur bienvenue à son personnage. Le duo, au départ improbable, évolue au fil de l’enquête, offrant une réflexion poignante sur les liens familiaux.
Un casting solide dans un décor authentique
Aux côtés des têtes d’affiche, un casting talentueux donne vie aux personnages secondaires. Mention spéciale à Philippe Lelièvre, Caroline Loeb et Marwane Kasdi, qui enrichissent l’histoire de leur présence marquante. Le cadre historique de Château-Thierry, sublimé par la mise en scène, devient un véritable personnage à part entière.