Après une première saison qui a électrisé les abonnés de Prime Video, Escort Boys revient dès le 13 juin avec une deuxième salve d’épisodes toujours plus sulfureuse, délurée et dramatique. Entre ambitions ruinées, trahisons assumées et corps (dé)vêtus à profusion, la série promet une montée en intensité. Mais les garçons du domaine Belfort parviendront-ils à garder la tête hors de l’eau… et du lit ?
Le retour des beaux gosses en galère (et en sueur)
Six mois se sont écoulés depuis la fin de la première saison. Guillaume Labbé, Thibaut Evrard, Corentin Fila et Simon Ehrlacher pensaient avoir tourné la page du sexe tarifé pour s’investir à corps perdu (sans jeu de mots…) dans un projet hôtelier d’envergure. Mais la vie est cruelle et le karma parfois très mal coiffé : un incident vient faire capoter leurs ambitions. Evincés, humiliés, les quatre amis se retrouvent de nouveau dos au mur. Et quand il n’y a plus d’alternative, il reste encore le corps. Escort une fois, escort toujours ? Pour ces anciens beaux parleurs devenus hommes d’affaires trahis, c’est le retour dans le grand bain… ou plutôt dans les draps des clientes.
Du drama, du sexe, du glamour… et des guest stars iconiques
Ce qui fait la force d’Escort Boys, au-delà de la plastique irréprochable de ses protagonistes, c’est son équilibre savamment dosé entre comédie, drame social et satire sexy. Cette saison, Ruben Alves (réalisateur de Miss) insuffle une énergie encore plus électrique à la série. Les épisodes oscillent entre scènes torrides à la limite du soft porn, règlements de comptes entre amis et plongée dans l’univers codé des escorts de luxe. Côté casting, la série frappe fort : Josiane Balasko en cliente ambiguë, Margot Bancilhon en concurrente redoutable, Clara Morgane dans son propre rôle (ou presque), Afida Turner en furie libertine, et même Marisa Berenson pour la touche chicissime. La série ne recule devant rien pour pimenter son univers et flirter avec le kitsch… assumé.
Une série (très) hot qui n’oublie pas d’être touchante
Si Escort Boys mise sur l’esthétique des corps sculptés et des scènes explicites, elle ne néglige pas pour autant la psychologie de ses personnages. La saison 2 pousse chaque protagoniste dans ses retranchements : la dépendance affective, les relations toxiques, la quête de soi à travers le regard des autres, tout y passe. Le scénario joue habilement avec les limites du genre : c’est drôle, poignant, parfois vulgaire mais jamais gratuit. Et surtout, ça parle autant aux femmes qu’aux hommes, avec une liberté de ton rare dans la fiction française. Marysole Fertard revient dans le rôle pivot de la femme forte et lucide, tandis que Caterina Murino et Cristiana Reali apportent une aura mystérieuse et sensuelle. Un cocktail explosif, à consommer sans modération.