Ce soir, Polar+ frappe fort (une fois de plus) avec la diffusion inédite de Kidnapping, une série danoise qui mêle thriller policier et drame intime. Portée par Charlotte Rampling (Dexter, Broadchurch, Swimming Pool…) et Anders W. Berthelsen, cette création signée Torleif Hoppe (The Killing) plonge dans les bas-fonds d’un trafic d’enfants tentaculaire à travers l’Europe. Entre quête personnelle et enquête criminelle, Kidnapping s’annonce comme une claque émotionnelle qui ne vous laissera aucun répit.
Un drame familial bouleversant au cœur d’une intrigue policière
L’histoire débute sur un drame insoutenable : alors qu’il enquête sur l’enlèvement d’une fillette dans une crèche de Copenhague, le policier Rolf Larsen (Anders W. Berthelsen) est lui-même frappé par une tragédie. Lors d’une traversée en ferry vers la Pologne, sa propre fille, Andrea, disparaît sans laisser de trace. Ce double choc l’entraîne dans une descente aux enfers où l’obsession de retrouver son enfant va broyer son couple et sa carrière. Cinq ans plus tard, brisé, il a dû tout quitter, y compris Maria, sa femme, qui refuse de continuer à vivre dans l’attente. Mais une nouvelle piste pourrait tout changer…
Une série sombre et captivante portée par une atmosphère scandinave
Dans la lignée des meilleurs Scandi noir, Kidnapping utilise les codes du thriller nordique pour plonger le spectateur dans une atmosphère froide et oppressante. Rolf, rongé par le doute, reprend malgré lui l’enquête lorsqu’une simple affaire de vol de voiture le ramène à son ancien commissariat de Copenhague. Un détail troublant dans les analyses ADN réveille alors tous ses espoirs. Le personnage de Claire Bobain (Charlotte Rampling), une inspectrice française atypique, apporte une dynamique singulière et un regard extérieur sur l’affaire. Entre tension psychologique, rebondissements et une mise en scène glaciale, la série sait maintenir un suspense constant.
Un casting solide pour une série qui frappe fort
Si la série fonctionne aussi bien, c’est en grande partie grâce à son casting. Anders W. Berthelsen livre une performance poignante en père désespéré, naviguant entre obsession et abattement. Charlotte Rampling, quant à elle, illumine chaque scène de sa présence énigmatique et apporte une complexité bienvenue à son personnage. Kidnapping joue aussi sur une réalisation léchée et un rythme soutenu, à la manière de The Killing ou Bron (The Bridge). Chaque épisode ajoute une couche de tension et d’émotion, rendant l’attente insoutenable entre chaque diffusion. Avec ses deux épisodes inédits chaque dimanche, la série promet de tenir les téléspectateurs en haleine jusqu’au bout.