Ce soir à 21h05 sur Chérie 25, l’émission « Crimes » met le cap sur le Grand Est pour plonger dans trois affaires criminelles aussi glaçantes que bouleversantes. De Strasbourg à Metz en passant par Sarrebourg, chaque histoire révèle les zones d’ombre d’une région marquée par des faits divers qui défient l’entendement. Narrées avec précision par Jean-Marc Morandini, ces enquêtes mêlent violence, silence et quête de justice, dans une émission qui promet une plongée sans concession dans les abysses de l’âme humaine.
Le monstre de la Robertsau : 27 ans de silence et un procès hors normes
C’est un fait divers d’une brutalité inouïe qui hante encore aujourd’hui les habitants du quartier de la Robertsau à Strasbourg. Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1986, la vie de la petite Marion, 10 ans, bascule à jamais. Un homme s’introduit dans son domicile, la viole et tente de l’étrangler. Miraculeusement, elle survit. Mais l’horreur ne s’arrête pas là : peu après l’agression, le père de Marion reçoit un appel anonyme glaçant de l’auteur, qui revendique son crime avec un sang-froid inhumain. Quelques mois plus tard, une seconde victime est retrouvée dans des circonstances similaires : Martine, 17 ans, est assassinée dans son sommeil, également étranglée. Les enquêteurs pataugent, l’affaire tombe peu à peu dans l’oubli. Ce n’est que 27 ans plus tard qu’un certain Nicolas est identifié, relançant l’enquête et soulevant une foule de questions : comment cet homme, surnommé « l’étrangleur de la Robertsau », a-t-il pu se fondre dans la masse si longtemps ? Son procès, empreint de tension et de révélations troublantes, lève le voile sur une personnalité aussi ordinaire que terrifiante.
Meurtre d’un instituteur : quand l’horreur frappe au cœur de Metz
Le 10 décembre 2013, Véronique vit une soirée d’angoisse : son compagnon Chanel, directeur d’école dans la commune de Woippy, près de Metz, ne rentre pas à la maison. Quelques heures plus tard, l’attente laisse place à l’effroi : la police retrouve son corps dans sa voiture, abandonnée à quelques pas de l’école. La scène est insoutenable, le meurtre particulièrement violent. Qui pouvait en vouloir à cet homme respecté, sans histoire, aimé de ses élèves et collègues ? Les enquêteurs vont remonter le fil d’une vie que l’on croyait banale, mais qui cache peut-être des tensions, des secrets ou des rancunes tenaces. Entre drames familiaux, jalousies enfouies et mobile obscur, l’affaire se révèle plus complexe qu’il n’y paraît. Les réponses, si elles existent, se dessinent dans les silences et les non-dits d’un entourage bouleversé.
L’énigme du militaire disparu : un corps introuvable, une vérité insaisissable
Le 6 octobre 2007, Jean, un ancien militaire de 44 ans, ne se présente pas à un rendez-vous prévu avec son ex-femme pour l’anniversaire de leur fille. L’inquiétude grandit rapidement, puis vire au cauchemar. Le lendemain, sa voiture est retrouvée carbonisée dans la commune de Reding, en Moselle. Aucune trace de Jean. Pas de corps, pas de témoin, aucun indice tangible. Malgré les efforts des enquêteurs, l’enquête stagne. Pourtant, l’ex-femme et les proches de Jean refusent de baisser les bras. Leur ténacité finit par faire bouger les choses : un homme de 43 ans est finalement mis en examen. Que s’est-il passé lors de ce rendez-vous familial qui n’a jamais eu lieu ? Est-ce un acte prémédité ou une explosion de violence ? Et surtout, où est passé le corps de Jean, cette pièce manquante d’un puzzle morbide ? L’émission tente de retracer le fil des événements de cette affaire longue et opaque, qui repose sur une vérité que l’on peine encore à nommer.