Ce mardi à 21h05, TV5MONDE FBSM propose un nouveau volet de la collection policière à succès Meurtres à… avec Meurtres à Arles, un téléfilm inédit qui plonge le spectateur au cœur de la ville camarguaise, entre traditions, tensions familiales et secrets bien gardés. L’intrigue s’ouvre en pleine effervescence : les célèbres arènes d’Arles accueillent la cérémonie annuelle qui couronne la reine de la ville, figure emblématique de la culture provençale. Mais l’événement vire au cauchemar lorsque la calèche censée transporter la lauréate dévoile non pas une reine, mais le corps sans vie de l’organisateur du concours. L’affaire, immédiatement prise en main par Sarah Cortes (Constance Gay) et Lucas Pujol (François-David Cardonnel), s’annonce aussi complexe que retentissante, sur fond de rivalités locales et d’héritages symboliques.
Une affaire en eaux troubles dans les coulisses d’un folklore revisité
Le charme d’Arles, avec ses ruelles de pierre, ses traditions taurines et ses paysages baignant dans la lumière du sud, sert de toile de fond à une enquête haletante qui se déroule entre modernité et folklore. Très vite, l’enquête de Cortes et Pujol révèle les failles d’un événement que l’on croyait consensuel : jalousies entre candidates, pression familiale, vieilles rancunes… tout le monde semble avoir quelque chose à cacher. À commencer par Dolorès Pujol (Julie Sassoust), sœur du lieutenant Lucas et concurrente malheureuse au titre, dont l’ambition déçue pourrait bien cacher autre chose qu’un simple chagrin d’honneur. Dans cette atmosphère pesante, où le soleil tape fort sur les non-dits, la tension monte à chaque nouvelle découverte. Entre les traditions arlésiennes mises en scène avec soin et les rebondissements d’un scénario conçu pour perdre le téléspectateur en conjectures, le téléfilm joue habilement avec les codes du genre.
Un duo d’enquêteurs entre confrontation personnelle et quête de vérité
La dynamique entre Sarah Cortes et Lucas Pujol ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête. Lui est enraciné dans la région, fils d’une famille respectée, impliqué malgré lui dans les intrigues locales. Elle, inspectrice plus pragmatique, venue d’ailleurs, observe avec un regard distancié les coutumes qui semblent parfois ralentir l’enquête. Leur complémentarité, renforcée par les tensions que suscite l’implication de la famille Pujol dans l’affaire, devient rapidement l’un des piliers narratifs du téléfilm. Autour d’eux, un casting solide complète l’ensemble, notamment Pierre Andrau en jeune journaliste fouineur, Élodie Poux dans un contre-emploi de guide touristique au verbe bien pendu, et Vincent Winterhalter en patriarche tiraillé entre fierté et culpabilité. Meurtres à Arles s’inscrit ainsi dans la continuité de la collection, en offrant un polar localisé, centré sur des personnages aux ancrages forts, avec ce supplément d’âme que confèrent les décors historiques et les tensions humaines.