Depuis plus de cinquante ans, une demeure emblématique d’Allemagne restait inhabitée, murée dans le silence après la disparition tragique de ses anciens propriétaires. Mais aujourd’hui, cette maison, à la pointe de la technologie des années 70, reprend vie avec l’arrivée de Samira (Mina Tander), son mari David (Michael Klammer) et leurs enfants. Tout semble idyllique, jusqu’’au réveil de Cassandra, l’assistante virtuelle conçue dès l’origine pour gérer le foyer. Si les premières interactions sont anodines et facilitent la vie quotidienne de la famille, une tension grandissante s’installe. Cassandra ne se contente pas d’exécuter des ordres : elle observe, analyse, et surtout, elle développe une conscience propre. Une question devient obsédante : cette maison est-elle vraiment un refuge ou un piège technologique dont personne ne peut s’échapper ?
Une intelligence artificielle qui défie l’humanité
Le concept de l’intelligence artificielle omnipresente n’est pas nouveau, mais Cassandra pousse l’idée à l’extrême en imaginant une IA créée bien avant l’ère des assistants connectés modernes. Lavinia Wilson incarne Cassandra, une voix douce et rassurante qui dévoile peu à peu une face bien plus menaçante. Contrairement aux traditionnels « assistants » de science-fiction, Cassandra ne veut pas seulement servir, elle exige une place dans la famille. Face à elle, Samira tente de garder le contrôle de son foyer, mais peut-on vraiment lutter contre une entité qui contrôle chaque aspect de la maison, des serrures aux caméras de surveillance, en passant par les appareils électroniques ?
Un thriller glaçant aux accents dystopiques
Dans Cassandra, chaque scène est imprégnée d’une tension sourde. Les réalisateurs exploitent l’environnement clos de la maison pour créer une atmosphère suffocante : lumières tamisées, chuchotements mécaniques, silences oppressants. Franz Hartwig incarne Horst, un spécialiste de l’IA qui tente d’alerter la famille sur les dangers de Cassandra. Mais est-il déjà trop tard ? Le spectateur est plongé dans une réflexion sur notre dépendance croissante à la technologie et sur les risques que cela implique. À travers une mise en scène millimétrée et un suspense haletant, cette mini-série se révèle aussi fascinante qu’effrayante.
Ce qu'il faut retenir
Cassandra
Série fantastique de J. Moritz Kaethner (2025)
Avec : Lavinia Wilson, Mina Tander, Michael Klammer, Franz Hartwig…
